Depuis sa création en mai 2019, le Chantier de construction et de réparation navale de Balkan, situé près du Port maritime international de Türkmenbaşy, a développé ses activités. En moins de deux ans, plus de 80 bateaux de différents types qui sont entrés dans les cales de l’entreprise pour des réparations de gravité diverses dont 20 majeures. Et le rythme s’accélère : dans les deux premiers mois de 2021, sept navires ont été remis en état. Et les clients étrangers n’hésitent pas à faire confiance à la construction navale turkmène.

Les coopérations se développent conformément aux protocoles d’accord qui ont été signés avec plusieurs entreprises de construction et de réparation navale, notamment la Corporation industrielle unifiée Ak Bars (Tatarstan, Fédération de Russie), le Groupe Derya de construction mécanique (Turquie), la Corporation unie de Construction navale (Russie), ainsi qu'avec l'Institut coréen de recherche sur les équipements marins (Corée du Sud).


Le Parlement turkmène, le Mejlis, a tenu par liaison vidéo la treizième session de la sixième législature. Cette réunion sera la dernière avant un changement constitutionnel décisif. En avril 2021, un système bicaméral sera instauré. Le Mejlis deviendra la chambre basse du nouveau Parlement, le Milli Guenguesh (Conseil national), tandis qu’une chambre haute, le Khalk Maslakhaty (Conseil du peuple), dont les membres seront élus le 28 mars prochain, entrera en fonction. La chambre basse continuera à se réunir dans son actuelle composition pour voter les lois, mais désormais sous la supervision de la chambre haute.

Pour cette session qui représente un tournant dans la pratique législative turkmène, le Mejlis a adopté un certain nombre de nouvelles lois et réglementations et ratifié plusieurs accords internationaux.


Depuis plus d’un demi-siècle, le canal du Karakoum – ou la « rivière Karakoum » pour les Turkmènes – demeure la principale structure hydraulique du Turkménistan. Voie navigable de plus de 1 100 km avec des structures de régulation, des réservoirs et sa propre base de production, il est alimenté par le fleuve Amou-Daria dont il charrie les eaux à travers les zones désertiques du Karakoum. Il est le plus grand système d'irrigation au monde, arrosant environ un million d'hectares de terres agricoles.

Sa section principale a été construite entre 1954 et 1967 et, depuis, sa structure a été prolongée de ramifications jusqu’à la mer Caspienne. Actuellement, des travaux sont en cours pour augmenter son débit et des réalisations importantes ont d’ores et déjà changé l’aspect du canal. Ainsi, un nouveau réservoir artificiel est en cours de préparation pour le remplissage, avec une capacité de stockage de 18 millions de m3 d'eau.


Au cours du 14e sommet de l’Organisation de coopération économique (OCE), qui s’est déroulé par vidéoconférence, le Turkménistan a pris la présidence tournante de ce groupe de dix pays d’Asie centrale et mineure réunis dans le but de favoriser le développement, promouvoir le commerce international et trouver des opportunités d'investissement.

En plus du président turkmène Gourbangouly Berdymoukhamedov, la réunion a été suivie par ses homologues d'Afghanistan Mohammad Ashraf Ghani, d'Azerbaïdjan Ilham Aliev, d'Iran Hassan Rohani, du Kazakhstan Kassym-Jomart Tokaïev, du Kirghizistan Sadyr Djaparov, d'Ouzbékistan Chavkat Mirziïoïev, du Tadjikistan Emomali Rakhmon, de Turquie Recep Tayyip Erdogan, ainsi que par le Premier ministre du Pakistan Imran Khan et le secrétaire général de l'OCE Hadi Sulaimanpur.


Le président propose de réviser un certain nombre de lois pour tenir compte des défis posés par la situation actuelle


Le chef de l’État turkmène s’est livré, le 25 février dernier, à l’exercice annuel de présentation de la politique gouvernementale devant le Parlement national, le Mejlis du Turkménistan. Il a également défini les tâches des parlementaires et les domaines prioritaires du travail législatif dans la nouvelle étape de développement de l'État.

Avant la séance plénière, le président Berdymoukhamedov a échangé des vues avec les dirigeants du Mejlis, des partis politiques et des organisations publiques. Il a noté le rôle important joué par ces structures dans la vulgarisation de la politique intérieure et extérieure du pays : elles nourrissant, selon lui, les fondements démocratiques de la société et renforcent l'unité du peuple. Les parlementaires, les membres des partis politiques et des organisations publiques apportent une contribution valable à la mise en œuvre de la politique de l’État.