Généralement, au Turkménistan, les festivités donnent lieu à de larges rassemblements populaires, mais cette année, comme la précédente, les célébrations ont présenté un caractère plus réduit en raison des directives de diminution des contacts liées aux protocoles en vigueur contre la pandémie de coronavirus.
L’événement principal de la journée a été un spectacle haut en couleur – évidemment printanières – qui s’est déroulé sur les rives de la rivière Karakoum à proximité d’Achgabat où a été bâti pour la circonstance un vieux village turkmène avec des yourtes, des fermes, des chaudrons fumants et, bien sûr, un bazar oriental. Les spectateurs ont été accueillis avec des poèmes, des chansons et des danses. Dans ce cadre reconstitué, une exposition présentait la vie et l’artisanat dans les villages d’autrefois avec les outils anciens pour les semailles et les récoltes, la filature de la laine avec les méthodes traditionnelles ou encore le tissage de nattes de roseau… Pour couronner le tout, des chefs cuisiniers préparaient des plats traditionnels, régal pour yeux autant que les papilles.
De telles célébrations ont eu lieu dans toutes les régions du Turkménistan.